Que font les protège-dents?
Les protège-dents, aussi appelés protecteurs buccaux ou protecteurs buccodentaires, font référence à tout dispositifs que l’athlète porte sur ses dents pour les protéger en cas de coup au visage ou à la tête. Votre enfant ou adolescent pratique-t-il un sport de contact comme le football, le hockey ou le rugby? Veillez à ce qu’il porte un protège-dents tant pour les séances d’entraînement que pour les parties. En effet, si de bons soins buccodentaires – nettoyage professionnel effectué par un dentiste ou un hygiéniste dentaire, brossage des dents deux fois par jour et utilisation quotidienne de la soie dentaire – permettent à votre adolescent d’avoir un sourire éclatant, il doit absolument porter un protège-dents pour ne pas risquer d’abîmer ce sourire.
Protège-dents pour le sport
L'Association dentaire américaine recommande d'utiliser un protège-dents pour plus de 20 sports spécifiques, dont le football, le hockey et la crosse. Ils sont faits d’une matière plastique robuste mais souple et peuvent être classés en trois catégories :
Sur mesure. Le dentiste peut fabriquer des protège-dents sur mesure. Ce sont les plus confortables, mais aussi les plus chers.
“À bouillir et à mordre.” Ce type de protège-dents est semi-personnalisé. On achète un protège-dents de plastique préformé que l’on plonge pendant quelques minutes dans de l’eau bouillante. On le met ensuite dans sa bouche et on le mord, pourqu’il épouse la forme des dents.
Standard. Il s’agit d’un protège-dents préformé qui ne peut être modifié pour s’ajuster à la bouche. Il protège les dents, mais peut nuire à la respiration ou à l’élocution parce qu’il n’est pas parfaitement ajusté.
Les protège-dents sont-ils efficaces?
Peu importe le type de protège-dents que choisit votre adolescent, du moment qu’il le porte. Selon les résultats d’études d’impact, les dents des sportifs qui portent un protège-dents en plusieurs types de matériaux sont davantage protégées que les dents de ceux qui n’en portent pas. Selon une étude, le risque de blessure buccofaciale est de 1,6 à 1,9 fois supérieur chez les athlètes qui ne portent pas de protège-dents.